Construisez votre intime conviction et allez voter
Dans la plupart des démocraties, on ne joue pas avec les élections et le scrutin à un tour est à la fois brutal et exigeant. En France il y a un penchant historique pour le jeu électoral, avec parfois de mauvaises ou de bonnes surprises provoquées par notre appétence pour le scrutin à deux tours. Nous serions en Angleterre, il y aurait deux listes, nous en avons quatre et il faut réfléchir et faire un choix tenant compte des avantages et des inconvénients de ce type de scrutin.
Un vote est toujours le produit d’une réflexion utilisant deux critères opposés, j’aime ou je n’aime pas, ce programme ou cette personne. Il est commode de dire que le premier tour se fonde sur la préférence, le second sur le refus. Dans le premier cas je choisis, dans le second j’élimine. En réalité le problème est plus compliqué, notamment quand le nombre de listes est égal au supérieur à trois, ce qui est le cas à Saint Nom la Bretêche pour l’élection à venir.
L’influence des résultats du premier tour sur le second ne se limite pas à une opération mathématique simple additionnant des pourcentages de voix. Les combinaisons les plus aventureuses peuvent attirer les imprudents et si l’objectif est de changer de maire, il va falloir mettre nos ego au vestiaire.
La multiplication du nombre de listes favorise la tenue d’un second tour. Chacun va préférer un bouquet de propositions à un autre et - malgré le doute sur la valeur des engagements - établir son choix en fonction des programmes annoncés. Avec ce critère, Manuelle Wajsblat perd des points, le nombre élevé de reniements de ses engagements plaide en faveur d’un profil manipulateur et non du profil de la sincérité. Il ne faut cependant pas croire que le défaut est rédhibitoire, la notion d’habileté peut être associée à la malignité et à l’aptitude à manipuler pour obtenir une décision, y compris en piétinant allègrement ses engagements passés.
Si les électeurs associent au profil de la maire un ensemble d’autres critères négatifs, la probabilité d’un second tour devient très élevée, car on voit mal quels arguments objectifs pourraient militer en faveur d’un second mandat. Nous sommes bien dans cette configuration, car les faits sont là, évidents. Manuelle Wajsblat :
- ne supporte pas le débat ni la contradiction, son avis doit prévaloir sur tout autre,
- a fait le choix d’une politique de dépense et d’endettement dépourvue de pertinence au niveau des investissements retenus (les rues avant l’école),
- n’a pas su gérer la qualité des réalisations, notamment dans le domaine des infrastructures (pas de cahier des charges, pas de contrôle de qualité).
Quelles seront alors les situations que nous devons envisager pour le second tour ? La logique serait que l’unité se fasse au sein d’un front des opposants à la politique de la majorité sortante. Les différentes listes se fondant en une liste unique en fonction de la proportion de voix obtenues au premier tour, la liste la mieux placée bénéficiant de la tête de liste. Peut-on envisager un second tour avec trois listes ? Une telle situation serait dangereuse, car le résultat final ne sera pas la somme de reports automatiques des voix dans un tel contexte.
Après cette analyse reposant uniquement sur des faits, voici un plaidoyer pour notre liste adressé à tous ceux qui ont pour priorité deux objectifs indissociables : changer de maire et faire passer l’intérêt de la commune avant toute autre considération tactique personnelle.
Le choix de constituer une liste de personnes dont les options politiques sont très diverses au sens « national » du terme (principes de gestion d’un pays de 66 millions d’habitants) est à nos yeux très important. Ces personnes ont pu s’entendre sur des objectifs concernant la commune, cette attitude atteste d’une ouverture d’esprit et d’une volonté de privilégier notre cadre de vie qui sont des garanties pour les électeurs.
Compte tenu de notre connaissance des élections à Saint Nom la Bretèche, Il faut comprendre que plus grand sera le nombre d’électeurs qui choisiront notre liste, en rupture avec les traditions locales par sa volonté de diversité, plus grande sera la probabilité d’avoir une seule liste au second tour, car l'union apparaîtra comme une nécessité pour éviter le risque de réélection de l'équipe actuelle.
Cette notion n’est pas la seule à prendre en compte pour fonder le vote en faveur de notre liste. Il faut tenir compte d’un ensemble de facteurs.
- L’expérience d’une gestion communale privilégiant les solutions à des problèmes locaux. Si la déviation de la RD 98 a été faite, si nous avons encore une gare à Saint Nom la Bretèche, personne ne peut nier que c’est en grande partie le produit de démarches opiniâtres de Jean-Marie Chazal .
- Marie-France Harang a une expérience exceptionnelle dans des domaines qui fondent la qualité de la vie sociale d’une commune alors que notre société semble ne plus savoir trouver un équilibre entre individualisme et intérêt du groupe. La gestion du handicap, la solidarité, le partage de la culture au niveau local sont des activités qu’il convient de privilégier.
- Si nous avons une brocante exceptionnelle, c’est grâce au travail de Bernard Houelbec qui a montré par ailleurs, avant la municipalité actuelle, son intérêt pour les problèmes de sécurité publique gérés au niveau du terrain et non à un niveau théorique.
- Jean-François Delassus a consacré sa vie professionnelle de cinéaste spécialisé dans le documentaire à décrire et à expliquer, de telles aptitudes sont indispensables dans une municipalité qui veut rechercher des accords au lieu d’imposer des certitudes personnelles.
- L’expérience d’un spécialiste de l’expertise à visée décisionnelle, Claude Got, nous aidera à effectuer des choix pertinents au niveau local. Si des ministres appartenant à des familles politiques très diverses lui ont demandé de travailler pour eux au cours des trente dernières années sur la sécurité routière, sa discipline de recherche, mais également sur l’amiante, le sida, le tabagisme, l’alcoolisme … c’est pour bénéficier de son expérience de l’analyse des situations à risque. Il a pu préciser pourquoi l’accès à la gare de Saint Nom était à la fois dangereux et contraire à la réglementation, ou pourquoi les plateaux surélevés mis en place par la municipalité sortante ne pouvaient pas ralentir une voiture.
- Les professions de foi des membres de notre liste expriment une diversité qui nous permettra de répondre aux besoins de nos concitoyens, avec bon sens, compétence et dans le cadre d’une concertation en rupture avec les méthodes de Manuelle Wajsblat.
Avant de faire votre choix, vous pouvez vous poser les questions suivantes :
- Quelle est la liste qui vous apporte le plus d’informations et de précision sur son programme ?
- Quelle est la liste dont la composition exprime la plus grande diversité d’opinions, donc la tolérance et l’écoute des autres ?
- Quelle est la liste qui vous inspire confiance quant au respect de ses engagements ?