Notre société est envahie par les rumeurs et par des affirmations manifestement fausses. Cette dérive finit par entraver notre capacité de réfléchir et de commenter des faits qui ont une importance dans le débat public, parce qu'ils sont susceptibles d'avoir une influence déterminante sur la bonne ou la moins bonne opinion que l'on peut avoir d'une personne qui intervient dans ce débat.
Dans un tel contexte, il faut éviter de parler sans oser écrire. C'est l'écrit qui exprime l'absence de sournoiserie dans la démarche. Elle engage celui qui prend le risque d'affirmer des faits et de les commenter, éventuellement en posant des questions pour préciser les faits concernés.
Un exemple flagrant (un de plus) de
changement de cap du maire sortant
En 2007, Manuelle WAJSBLAT, élue minoritaire donc opposante,
avait voté contre la révision du P.L.U. en cours.
L’une des motivations avancées avait été le refus
de « l’ouverture à l’urbanisation » de la zone qui vient d’être achetée
par NEXITY …
Mais une fois élue Maire, notre premier magistrat
n’a plus considéré que les 13 maisons individuelles qui pouvaient être
construites sur ce terrain
étaient une atteinte à l’esprit urbanistique de la commune. Par sa
propre révision du P.L.U. elle a multiplié par 2 le potentiel de
constructibilité du terrain.
Donc, ce qui était insupportable pour 13 maisons
est devenu légitime pour 70 appartements.
accessible, vous avez dit accessible !
DE 5.000 A 7.000 EUROS
Pour faire passer la pilule du doublement de la densité
constructible du terrain de Nexity, dans le cadre de la révision du
P.L.U., le justificatif du maire sortant a été d’affirmer en plusieurs
circonstances « Le but des 70 logements est de répondre à une
préoccupation d’habitat PLUS ACCESSIBLE EN COÛT D’ACQUISITION »
Quand l’on sait que le prix du m2 se situe entre 5.000 et
7.000 Euros (à comparer aux 4.500 Euros du logement ancien) et
avec de très lourdes charges, nous nous trouvons en effet bien loin du
logement tourné vers les jeunes générations…
sportpayant
Le Point (page 40)
14 novembre 2013
Avec TEDDY RINER, Levallois s’est offert une mascotte.
Début octobre, la star du judo français inaugurait avec Patrick
Balkany une foire aux vins dans le nouveau centre commercial de
Levallois, dernière réalisation pharaonique du maire. Même s’il se
fait rare sur les tatamis de la ville, Teddy Rinner touche du
Levallois Sporting Club 250 000 euros par an, soit un quart du déficit
de cette association sportive. S’y ajouterait une discrète rallonge
payée par le club de basket.
Nous constatons, année après année, la destruction des valeurs du
sport par l'argent, en collaboration étroite avec les enjeux financiers
de la médiatisation du spectacle sportif. Des sportifs de haut-niveau,
entrent dans des circuits qui ont des capacités de destruction évidentes
de leur image.
Etait-il utile d'impliquer Teddy Rinner dans le projet de gymnase de
notre commune ?
intox-désintox
Le maire-sortant vient de déclarer, en présentant sa nouvelle équipe que
« tous les adjoints sauf un se représentaient ».
C’est une façon très subjective de voir les choses
car chacun sait que deux membres de sa garde rapprochée (Bruno DIDIER,
adjoint à l’urbanisme et Christian GHEZ, adjoint) ont claqué la porte
pour les raisons que vous connaissez.