la culture

La culture ne se définit pas au niveau d'une commune de 5000 habitants faisant partie d'une région réunissant 12 millions d'habitants et thésaurisant plus de 2000 ans de culture. Le musée d'archéologie nationale de Saint Germain en Laye est là pour nous le rappeler. L'offre est immense et l'on peut être tenté de minimiser le rôle des actions locales au sein d'un tel pactole régional.

Ce serait une erreur, la culture est le produit d'un contexte, d'une imprégnation qui prend ses racines dans l'enfance et qui s'entretient au quotidien.

La contribution d'une commune comme la nôtre peut avoir de multiples facettes :

Savoir regarder au delà de notre pré-carré

Avoir la capacité de développer des actions de soutien de la vie culturelle et du développement dans des régions qui ne sont pas aussi favorisées que la nôtre fait partie des comportements sociaux. Un exemple précis met en question l'inaptitude de la municipalité sortante dans ce domaine.

De très nombreuses communes en France - l’éventail va de la grande ville au petit village - consacrent une part plus ou moins minuscule et indolore de leurs ressources à aider les plus déshéritées de nos anciennes colonies.

Or ces poignées de centimes, l’équivalent de 1, 2 ou 3 baguettes par habitant  par  an,  font  des  miracles,  contribuent  à  faire  passer  des populations abandonnées de la misère à la pauvreté. Cette différence est considérable en termes  de minimum de dignité  humaine.  Par  exemple grâce au forage d’un puits là où il n’y a pas d’eau potable.

Qu’on  l’appelle  parrainage,  aide  au  développement,  ou,  plus pompeusement,  « coopération  décentralisée »,  cet  engagement  relève d’un devoir évident en termes humanitaires. Elle présente en même temps un intérêt non moins évident : elle contribue à fixer des populations sur leurs terres au lieu de les voir s'engager dans une émigration désespérée vers nos portes.

Est-il juste que notre commune, qui n’est pas démunie, ne participe pas à ce mouvement de solidarité ?

A l'instigation de Jean-François Delassus, la municipalité actuelle a envisagé un moment avec cœur d’y participer. Elle y a finalement renoncé pour des raisons tout à fait étrangères à la plus simple générosité.

Les membres de la liste de Jean-Marie Chazal sont en faveur unanime du parrainage d’un village oublié en Afrique noire francophone. Notamment pour développer les moyens de la scolarisation de ses enfants.