Le stationnement sur les trottoirs exploite une notion de bon sens : réduire le risque de dommages matériels provoqués par des véhicules circulant sur une voie étroite. Il a deux inconvénients :
- le passage des piétons devient difficile ou impossible. Ils doivent obligatoirement utiliser le trottoir opposé,
- la voie libre étant plus importante, la vitesse de circulation s'accroit, alors que le respect du trottoir va la réduire en agissant sur la largeur de voie disponible pour la circulation.
Un exemple évident à Saint Nom la Bretêche : la rue de Valmartin dans sa partie initiale à sens unique entre la rue Charles de Gaulle et le chemin de la Procession.
Quelles sont les solutions à ce problème qui est bien identifié par tous les aménageurs de l'espace urbain ?
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placer une bordure surélevée ou des bornes métalliques en limite du trottoir pour interdire le stationnement sur le trottoir,
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rassurer les riverains sur le risque d'accrochage de leur véhicule en stationnement en aménageant la voie. Plusieurs solutions sont utilisables, elles ont toutes pour objectif d'écarter les véhicules en circulation des véhicules en stationnement et utilisent des obstacles placés sur la voie (bacs, balises) ou des élargissements du trottoir séparant des espaces de stationnement pour trois ou quatre véhicules. L'élargissement doit avoir une dimension suffisante pour dépasser celle d'un véhicule en stationnement et assurer une protection réelle.
La solution "bac à fleurs" n'est pas efficace si la largeur de la protection est inférieure à celle du véhicule.
Définir nettement la place de stationnement avec des zones d'élargissement du trottoir pour assurer la protection des véhicules en stationnement est la solution la plus efficace quand la largeur de la voie le permet. Dans sa partie la plus étroite, la partie à sens unique de la route de Valmartin à 4,50 m de large. Cela permet de mettre en place une largeur de la place de stationnement de 1,80 m (ici, rue Charles de Gaulle, la largeur entre le trottoir et la voie est de 1,90m)