Les chutes ne sont pas des événements négligeagles. Elles sont une source de blessures d'un niveau de gravité variable, allant de la simple contusion à des entorses et des fractures (poignets, chevilles, fémur) dont les conséquences font classer les chutes dans les problèmes majeurs de santé publique.
Les trottoirs photographiés ces jours-ci au niveau d'une des voies principales de Saint Nom la Bretèche, à proximité de la pharmacie et de deux cabinets médicaux, ce qui signifie que leur maintien en bon état et leur accessibilité aurait dû être une priorité pour la municipalité, ont été totalement négligés.
Cette
situation met en évidence un problème de méthode que nous dénonçons à de
multiples reprises dans notre argumentaire :
l'absence de sens pratique et de hiérarchisation des priorités.
Placer correctement un réverbère sur un trottoir n'exige pas un quotient intellectuel très élevé, mais il faut avoir un minimum de sens pratique et avoir eu l'occasion de manipuler une poussette (ne parlons pas d'un landau !), un chariot à provisions ou un déambulateur !
Il
était facile de décaler le lampadaire qui obstrue le passage sur ce
trottoir de l'avenue des Platanes.
Les irrégularités de surface ont un double inconvénient. Elles provoquent des chutes et elles obligent en permanence à regarder où l'on place ses pieds, ce qui produit une dégradation du plaisir de la marche qui inclut de pouvoir regarder l'environnement, la végétation, ou les personnes.
Les arbres développent des racines qui ont une aptitude reconnue à dégrader les trottoirs. Il est possible de couper les racines les plus superficielles sans mettre en danger la survie d'un platane.