la brocante de saint nom

LA BROCANTE DE SAINT-NOM-LA-BRETÊCHE

L’Association brocante de Saint-Nom, c’est Clochemerle !

A la suite de l’Association des Familles, j’ai créé l’Association brocante en 1988, et en ai pris la présidence.

Savez-vous ce qu’est chiner ? Avant de satisfaire cette passion, le chineur n’imagine pas les mises en place obligatoires, nécessaires et utiles : des démarches administratives, un travail de préparation sur plusieurs mois,  pour que par un beau dimanche de septembre, le  village si paisible s’éveille dès 4 heures. Pour cela, avec la bonne volonté des riverains, toutes les voitures habituellement en stationnement  ont disparu de l’artère principale, où se déroule la manifestation. L’équipe de bénévoles et de scouts, après avoir récupéré le gilet fluo à l’incontournable bureau de la brocante, se fond dans la rue du village, pour prendre son poste d’accompagnement des exposants qui s’installent déjà. Et le village, ce village que nous aimons tant, que nous avons choisi tel qu’il est pour y vivre,  ouvre ses portes, ses porches, ses fenêtres ; les voitures, les camionnettes, les camions envahissent et bousculent notre tranquillité habituelle.

C’est à l’aide de leur brouette pleine d’objets hétéroclites que  certains Nonnais-bretêchois arrivent sur leur stand. Les étals s’installent, les tentes se dressent, les enfants sortent leurs petits trésors et leurs jouets qu’ils vont échanger ou vendre sur la placette qui leur est réservée gratuitement. En une heure, deux heures, trois heures, le village se transforme totalement en un grand marché ouvert, où les faïences, les petits mobiliers de certains, les bricoles des autres, satisfont la convoitise tant attendue des visiteurs (12 à 13000 chaque année).

Qu’il fasse beau ou que le temps se montre capricieux, les habitués, les nouveaux se pressent et se restaurent auprès des stands tellement variés.

Les anecdotes ne manquent pas au fil de cette journée, mais aussi dans les jours qui précèdent : tel cet élégant russe parisien, qui chaque année venait s’inscrire au bureau, venant à pied de la gare et que je raccompagnais après avoir terminé des dossiers, ou cette épouse divorcée qui me dénonçait la vente possible de ses effets par son mari, tel encore ce monsieur qui déplaçait un bloc WC pour agrandir son stand  et cet autre qui refusait ce déplacement parce qu’il lui manquait  2cm….. Des liens se sont créés et de bonnes relations perdurent.

Combien de temps encore,  la brocante va-t-elle exister ? Pour conserver une motivation, il faut travailler dans un ensemble cohérent d’acteurs dont la bonne entente facilite le travail, y compris dans les composantes ingrates et peu apparentes de toute organisation. Réunir pour Réussir exprime une diversité d’opinions et de personnalités capable de m’inciter à poursuivre ce travail à la fois exigeant et passionnant.