Une fois reposés par le sommeil et nourris, les humains partagent leur temps entre leurs relations affectives et amicales, leur travail (extérieur ou chez eux) et leurs loisirs. L'offre d'activités regroupées habituellement sous ce terme de loisirs grandit chaque année dans tous les domaines. Cette diversité facilite l'expression des aptitudes et des appétences de chacun d'entre nous, et donne accès à des formes de bonheur et de plaisir (la distinction est importante) qui sont très personnelles. C'est également un casse-tête pour les investisseurs, car il y a un effet de mode dans les pratiques qui se diversifient sans limites. Le risque est réel de créer un aménagement qui ne sera plus utilisé une décennie plus tard.

Il faut donc envisager le problème en partant des fondamentaux qui traversent les modes, en faisant l'inventaire de ce qui existe et ce qui nous manque.

Ce bilan n'est pas une liste théorique qui se construit en dehors d'un contexte. Il doit être établi en fonction des caractéristiques de notre commune. Comme cela a été dit dans d'autres textes de ce site, Saint Nom la Bretêche se situe en limite d'une agglomération continue de 40 km sur 30 qui réunit un ensemble de ressources culturelles, de loisirs et de sports d'une qualité et d'une diversité exceptionnelles.

Nous n'allons donc pas vous proposer de construire une piscine ou un opéra. Notre objectif est de vous faciliter l'accès à des moyens de proximité adaptés à la population de notre commune, à ses possibilités de financement et aux lieux d'implantation envisageables. En termes d'urbanisme le problème n'est pas différent de celui qui est posé par la création du Super U. Il s'agit de définir l'importance de la notion de proximité, donc de facilité d'accès à une ressource. Puis-je y accéder à pied, en vélo, en voiture, faut-il prendre le train ? Nous savons accéder au Louvre, au centre Pompidou, aux très grandes surfaces de Plaisir ou de Chambourcy, ou aux surfaces plus réduites de St Germain en Laye ou de Noisy. La priorité est de définir ce qui doit compléter l'existant, dans les limites du raisonnable, à Saint Nom la Bretêche, sans déséquilibrer les possibilités d'encadrement et de financement. Ces activités sont en grande partie dépendantes du bénévolat et celui-ci est en difficulté. L'hyperconsumérisme produit des dérives évidentes, avec des abus et des exigences qui s'étendent à des domaines où ils sont inacceptables.

Pour les deux facettes principales des activités de loisir, la culture et le sport, nous avons à mettre en oeuvre une méthode avec les habitants pour identifier les demandes, établir la faisabilité d'un projet, notamment son coût et finalement recueillir leur avis sur la proposition finale. Ce processus peut être un exemple concret illustrant la méthode de gestion que nous préconisons. Nous allons donc instaurer au cours des semaines à venir une forme de débat écrit évolutif destiné à faciliter l'expression de vos idées sur la question.

La culture
Nous connaissons nos ressources, une bibliothèque qui fonctionne bien, la disponibilité d'une infrastructure de rencontres à la dimension de notre commune. Dans un tel contexte, les objectifs principaux sont le soutien des bénévoles qui assurent le fonctionnement des activités culturelles, l'incitation de la population à utiliser l'existant et à contribuer au développement de nouvelles activités ;

Les sports
Deux priorités :

• Des parcours de marche et de jogging de qualité sont indispensables. Ils doivent avoir des longueurs différentes, être agréables aux pieds et se situer dans un environnement de qualité qui contribue au plaisir de la marche ou de la course, en évitant d'avoir en permanence les yeux au sol pour dépister l'irrégularité qui va vous tordre la cheville ;

• comprendre et décrire l'état de nos connaissances sur le fonctionnement et le coût du pôle sportif en cours de réalisation. Comprendre l'histoire de cette réalisation est important. Jean-François Delassus, qui la connaît parfaitement l'a décrite avec précision.